Intervention de Viviane Le Dissez

Réunion du 22 novembre 2016 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViviane Le Dissez :

Madame l'ambassadrice, merci de votre implication de long terme. Il ne faut pas abandonner ce genre de dossiers au terme de l'année de la COP 21.

J'étais aussi présente à Marrakech pour l'ouverture de la COP 22. J'y ai entendu Mme Royal se féliciter de l'accord de 193 pays, mais aussi affirmer que cette COP 22 devait être africaine et assurer une justice climatique, notamment grâce à la mobilisation des financements pour les transferts de technologie. Son homologue marocain l'a approuvée en souhaitant que la COP 22 soit une COP des solutions et des actions, afin de répondre aux besoins de la population, je pense plus particulièrement aux femmes, et assurer la desserte en eau potable et l'arrivée de l'électricité dans certains endroits d'Afrique.

Pendant la COP 22, une inquiétude est née de la victoire de M. Trump, nous l'avons tous ressentie au cours de la première semaine de cette conférence. Pourriez-vous nous apporter votre éclairage sur la décision des quarante-huit pays les plus vulnérables, qui voudraient être exemplaires au regard de pays tels que les États-Unis, la Turquie, mais aussi quelques pays européens qui hésitent encore et restent climato-sceptiques ?

J'ai pu participer à quelques tables rondes, notamment avec l'Organisation internationale de la francophonie, consacrée au droit universel aux déplacements climatiques. Qu'en pensez-vous ?

Très sensible aux solutions basées sur la nature, j'ai participé à des réunions avec le Conservatoire national du littoral et les instances marocaines, consacrées à la mise en commun des actions de protection du littoral autour de la Méditerranée qui pourraient être mises en oeuvre d'ici à la fin de l'année 2017.

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