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Intervention de Stéphane Heddesheimer

Réunion du 10 novembre 2016 à 12h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Stéphane Heddesheimer, directeur du pôle Europe et Communauté des États indépendants (CEI) du groupe Suez :

Pour cette raffinerie, entre 15 et 20 millions d'euros probablement.

Comme vous le constatez, Suez déploie en Azerbaïdjan l'ensemble de ses métiers : ceux liés à l'eau municipale, avec la formation au bénéfice d'Azersu ; ceux liés à l'eau industrielle – cela a même été notre point d'entrée avec BP, et peut-être demain avec SOCAR ; ceux liés à la gestion des déchets, avec le traitement des sols pollués.

Nous sommes également sollicités pour apporter notre expertise dans le domaine de la collecte des déchets ménagers. Le pays souhaite se moderniser en la matière, notamment à Bakou.

Il faut dire que Tamiz Sharar est assez proche des entreprises françaises. Le plus gros investissement, en tout cas à ma connaissance, qui a été fait dans le secteur de l'environnement l'a été en partenariat avec le groupe français Constructions industrielles de la Méditerranée (CNIM), qui a fourni le process et l'ensemble de l'installation de traitement des déchets par incinération à Bakou. C'est une installation de taille significative, de 500 000 tonnes par an. L'investissement a été réalisé par le client Tamiz Sharar, mais fourni par CNIM, qui en assure également l'exploitation. Le contexte est donc assez favorable pour les entreprises françaises du secteur de l'environnement, dont les compétences sont reconnues.

Dans le domaine du traitement de l'eau, nos concurrents sont turcs, allemands, néerlandais, mais aussi coréens et anglais. Azersu a récemment signé un protocole avec un concurrent britannique de taille moyenne, pour investir dans le domaine des stations de traitement d'eau et d'assainissement. Nous ne sommes donc pas seuls sur ce marché, qui est très concurrentiel, mais nous essayons d'y prendre toute notre part.

J'ai évoqué l'impact de ces contrats sur l'emploi. En termes d'équivalents temps plein, il est d'environ six expatriés, un VIE et cinq à six recrutés locaux. Et nous estimons qu'au sein de nos équipes localisées en France – direction technique, direction de l'innovation, direction de la formation –, ce sont environ trois équivalents temps plein (ETP) qui sont affectés à la réalisation du contrat passé avec Azersu.

Qu'en est-il des procédures d'attribution des marchés ou de sous-traitance ?

Je commencerai par les procédures de passation des marchés.

S'agissant de nos relations avec nos clients publics, je distinguerai deux cas de figure. D'abord, le contrat avec Azersu, qui a été signé de gré à gré, mais décidé par le président Aliev.

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