Pas tellement. Le problème est plutôt d'avoir en face de soi des interlocuteurs capables d'expliciter clairement leurs attentes et qui, une fois que l'on s'est mis d'accord, mettent en place les moyens nécessaires. Par exemple, quand on fait de la formation, on a d'abord besoin de stagiaires ; il faut les identifier, les réunir et leur donner de quoi travailler.
En l'occurrence, nous avons mis un peu plus de temps que prévu, parce que notre client n'était pas familier avec ce type d'actions managériales internes. Quoi qu'on en dise, former ses collaborateurs n'est pas toujours une évidence. Cela demande un minimum d'infrastructures et d'organisation, et un service de ressources humaines qui mette en place les services.
Je précise également que nos contrats n'impliquent pas d'exportation de matériel, ni de sous-traitance significative. Cela signifie que nous ne sommes pas tributaires du régime douanier, qui fait couler beaucoup d'encre et qui préoccupe beaucoup les partenaires de l'Azerbaïdjan. Nous n'avons pas été confrontés à ces problématiques parce que nous n'avons pas eu à passer par les douanes. Je ne dis pas que ce ne sera pas le cas un jour, mais jusqu'à aujourd'hui, on n'en a pas fait directement l'expérience.
Je terminerai par la sous-traitance.
Nous sommes amenés, notamment dans le cadre de notre contrat d'études de remédiation de sols, à travailler avec des partenaires locaux pour des analyses de sols, des travaux de laboratoire ou des travaux liés à la bonne compréhension de la réglementation existante…