Vous l'avez rappelé, la signature de votre premier contrat était liée à la visite du Président de la République en Azerbaïdjan. Avez-vous le sentiment que le soutien politique est nécessaire pour obtenir des marchés ?
On connaît, pour la vivre en France aussi, l'interpénétration forte entre politique et économie dans le secteur de l'eau et des déchets notamment. Êtes-vous aujourd'hui encore dépendants de la dimension politique ou pouvez-vous commencer à naviguer de manière autonome ?
Quelles sont les difficultés auxquelles vous vous heurtez au quotidien dans vos relations avec les administrations locales ? Les autorités azerbaïdjanaises mettent en avant les réformes en cours en matière fiscale, administrative et douanière. Considérez-vous qu'elles sont en train de porter leurs fruits ?
Par ailleurs, l'effondrement des cours du pétrole a-t-il eu pour conséquence d'exacerber la concurrence ou de faire disparaître des compétiteurs faute de moyens ?
Enfin, quelle est la procédure pour les appels d'offres ? Le critère retenu est-il plutôt le mieux-disant ou le moins-disant ? Face à la concurrence des entreprises turques, qui sont souvent moins chères, le mieux-disant peut-il vous permettre de gagner des marchés ?