Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure – dont je salue les propos –, mes chers collègues, le projet de loi de financement de la sécurité sociale détermine les changements que nous voulons porter pour notre système de protection sociale. Je n’entrerai pas dans les détails : cela a été fait en première lecture et en nouvelle lecture par les ministres et par les rapporteurs.
Il est cependant un chiffre incontournable. Quand nous avons récupéré – je dis bien « récupéré » ! – la sécurité sociale, le déficit du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse s’élevait à 17,4 milliards d’euros. En 2015, ce déficit s’est établi à 10,8 milliards. En 2016, la loi de financement de la sécurité sociale initiale fixait un objectif de réduction du déficit à 9,7 milliards d’euros.
L’opposition, quant à elle, revient sans cesse sur le FSV et sur la dette sociale. Pourtant, il n’est pas nécessaire d’être prix Nobel d’économie pour comprendre que pour réduire cette dette, il faut à un moment donné réduire le déficit. Je ne vois pas comment on y arriverait autrement. C’est la réalité, mais je sais que vous prendrez la parole après moi, mes chers collègues, en axant encore votre propos sur ces sujets.