Monsieur le député, vous avez raison de souligner l’engagement magnifique de tous les professionnels de santé, libéraux comme hospitaliers. À l’hôpital, les professionnels de santé, quels que soient leur rôle, métier et profession, sont confrontés à des transformations profondes d’organisation et aux pressions liées aux attentes des patients. Il est indispensable de leur exprimer à la fois de la reconnaissance et du soutien. Comme je l’ai dit, il faut prendre soin de ceux qui nous soignent. C’est pourquoi, au-delà de la création, depuis 2012, de 31 000 postes de soignants à l’hôpital public, j’ai annoncé, le 5 décembre dernier, un plan d’amélioration de la qualité de vie au travail. Il s’agit d’en faire un objectif à part entière pour notre système de santé, d’y consacrer des moyens dans chaque établissement et de se donner la possibilité de détecter les risques psychosociaux.
J’ai annoncé plusieurs mesures : la création d’un observatoire national, la mise en place de médiateurs au niveau national comme régional. J’ai indiqué qu’il y aurait des équipes soignantes pluriprofessionnelles dans tous les groupements hospitaliers de territoire, et je vais y consacrer 30 millions d’euros. Nous allons également engager une concertation pour que la contrainte que représente le travail de nuit soit justement indemnisée. C’est un enjeu important.
Mais je veux souligner, monsieur le député, qu’il y a là un choix politique. Car ce n’est pas en supprimant des postes de fonctionnaires, ni en faisant travailler ceux-ci trente-neuf heures payées trente-sept,