Nous devons donner du sens à ce que nous faisons, qui doit être compréhensible par les agents économiques. L’écologie est une science avant d’être un mouvement politique. Vous qui êtes mathématicien, monsieur le secrétaire d’État, vous devez être sensible à ce raisonnement. Tout cela est mécanique, scientifique. Nous évoquons ici le carbone dont les émissions réchauffent l’atmosphère et provoquent le changement climatique.
Le carbone issu de la combustion du pétrole n’est pas recapté, et ce n’est pas avant longtemps que de nouveaux champs de pétrole se formeront. En revanche, lorsqu’on coupe un arbre, on en plante un autre, et on sème immédiatement les plantes censées produire de l’énergie, de sorte que le carbone est recapté. Tel est le sens de ces amendements. La contribution climat-énergie doit avoir pour but de pénaliser le carbone qui n’est pas recapté. La TGAP souffre d’une confusion absolue : on ne connaît ni ses effets ni même ses équilibres financiers. Je serais incapable d’en faire un bilan et vous aussi sans doute. D’ailleurs, le carbone issu des chaufferies au bois est-il assujetti à la contribution climat-énergie ?