Cet amendement ne sera sûrement pas adopté mais il est intéressant car il pose un problème de fond. Tous ces dispositifs bénéficient à des quartiers qui avaient signé une convention dans le cadre de la loi de 2003. Mais vous savez très bien, mes chers collègues, que la loi Lamy est passée par là. Pour ma part, j’étais plutôt dubitatif sur les critères. Ils sont ce qu’ils sont : on passe de 2 600 à 1 300 quartiers prioritaires de la politique de la ville. Un certain nombre de quartiers qui ne sont plus prioritaires ont pourtant signé des conventions de l’ANRU – l’Agence nationale pour la rénovation urbaine. Même si je sais que le secrétaire d’État n’y répondra pas, je pose la question pour qu’elle entre dans le débat public : comment devons-nous gérer ces quartiers ?