Monsieur le secrétaire d’État, nous sommes reconnaissants au Gouvernement d’avoir fait un effort : 90 millions d’euros sur la taxe de transit et 26 millions d’euros sur la redevance pour services terminaux. Mais c’est de l’homéopathie par rapport à ce qui se fait au bénéfice d’autres plateformes. Les taxes ne cessent d’augmenter sur la plateforme française et le hub français de Charles-de-Gaulle, alors que Schiphol, par exemple, a réduit de 7 à 8 % ses taxes d’aéroport. La compétitivité, y compris de nos aéroports, se dégrade. Il est tout à fait légitime de demander un effort au corps social d’Air France, mais il l’est tout autant d’attendre de la part des puissances publiques qu’elles envoient un message fort de soutien à sa compétitivité aérienne.
Pour terminer, monsieur de Courson, beaucoup de collègues demandent effectivement la suppression de la taxe Chirac. Il faudra trouver les ressources dans le budget général de l’État, parce que l’effort engagé par la France en faveur du sida, lui, n’est pas supprimable. Beaucoup de groupes de pression, tout à fait légitimes, demandent que cet effort soit poursuivi. C’est la raison pour laquelle nous demandons que seule la part écrêtée soit réintégrée dans le budget.