Une telle proposition de résolution doit reposer sur un accord de tous les groupes politiques, comme cela a été possible au Sénat, pour cibler uniquement la situation humanitaire – l’analyse diplomatique ne fait pas consensus entre nous – en nommant toutes les victimes et tous les auteurs. S’agissant de la situation des chrétiens – je suis liée à plusieurs d’entre eux, mais ce n’est pas le lieu de faire état d’émotions personnelles –, croyez bien que ce n’est pas rendre service à la protection des minorités que de pratiquer une indignation qui donne l’impression de faire le tri entre les victimes.