Mais le parlementaire un peu aguerri que j’ai été, pour avoir siégé près de vingt ans dans cette assemblée, dont quinze ans à la commission des lois, accorde une importance toute particulière – s’agissant, en particulier, de l’état d’urgence – au travail de contrôle du Parlement. Pour moi, ce travail ne se limite pas au contrôle de l’application de la loi – je réponds avec la meilleure des grâces aux demandes d’information concernant les mesures administratives permises par l’état d’urgence, à savoir les assignations à domicile, les interdictions de séjour ou de paraître ou bien encre es perquisitions administratives. Il est en effet une seconde dimension du contrôle : le travail préalable des commissions. La commission des lois s’efforce d’adapter en permanence nos outils.