Avoir deux métropoles le long de la Loire sera un atout pour l’ensemble de cette région, à la fois urbaine et très rurale, encadrée par deux poids lourds que sont l’Île-de-France, dont nous avons beaucoup parlé, et la Nouvelle Aquitaine, mais qui malheureusement a été un peu oubliée lors du redécoupage des régions.
Enfin, je salue la volonté quasi unanime des élus – à l’exception, Jacqueline Fraysse l’illustrait à l’instant, des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine –, de l’ensemble des parlementaires, des élus de l’agglomération, du département, des EPCI de l’ensemble du département et des élus régionaux, au premier chef de leur président, qui ont soutenu cette démarche.
Je salue aussi mon collègue Philippe Briand, président de la communauté d’agglomération Tour(s)plus, car malgré nos oppositions politiques, qui sont fortes et historiques, nous nous sommes battus sur ce dossier main dans la main. Nous avons frappé aux différentes portes de l’État, notamment à celle de M. Baylet, qui au départ y était hostile mais a fini par nous comprendre. Nous n’avons jamais abandonné notre combat, malgré le scepticisme des uns et des autres.
Avant de conclure, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, j’aurai une pensée pour Jean Germain, ancien maire de Tours et créateur de la communauté de communes qui, précurseur dès 1996, avait formé ce souhait pour sa ville. Comme sénateur, ensuite, il avait su placer quelques jalons dans la loi MAPTAM, mais sa disparition tragique ne lui a pas permis pas de voir son rêve se réaliser.
Oui, pour nous, élus de la nation, mais aussi représentants des habitants d’un territoire, c’est bien un rêve qui se réalise quand nous parvenons à donner vie, à donner force de loi à nos projets, et plus encore quand ils sont largement partagés.
Pour nous, la métropole n’est pas un statut à obtenir, mais un projet d’avenir à développer.