Avec eux, je salue les avancées, qu’ont reconnues les territoires, comme l’ont indiqué MM. Gille et Grouard.
Le rôle des métropoles comme des intercommunalités a fortement évolué. Deux intercommunalités sur trois ont été amenées à conduire des opérations de fusion, ce qui a sensiblement réduit leur nombre. Leur problème est aujourd’hui d’exercer les politiques publiques à la bonne échelle du territoire, celle que vivent les habitants, de créer des solidarités à l’intérieur des communes membres et, s’agissant des métropoles, de s’inquiéter de leur hinterland. On veillera ainsi à ce que leur dynamique économique et leur forte attractivité irriguent un territoire plus large. Il faut en effet traiter la nature des territoires dans une vraie synergie de développement au lieu d’opposer systématiquement, de manière un peu facile, territoires urbains et ruraux, qui ont tant à s’apporter pour concourir à l’intérêt général.
Je tenais à cette précision car je ne suis pas sûre d’avoir le temps, ce soir, de reparler de l’enjeu pour le territoire français des intercommunalités ou des métropoles, que nous avons fait fortement progresser grâce à la réforme territoriale.