Je pense que, même si ce n’est pas dans ce texte, nous ne pourrons pas faire l’économie d’une véritable réflexion sur la représentativité démocratique du maire de Paris comme de ceux des grandes agglomérations face à la criminalité moderne et notamment au terrorisme. J’ai encore en mémoire l’échange public qui m’avait opposé à Bertrand Delanoë au lendemain du 11 septembre 2001, échange d’ailleurs assez difficile tant il s’était montré agressif à mon endroit parce que j’avais dit qu’il fallait que le maire de Paris soit en première ligne si quelque chose d’aussi grave se produisait, parce qu’il était comptable devant ceux qui l’avaient élu.
Il est vrai que le maire de Paris n’est pas vraiment élu au suffrage universel direct, comme Bernard Debré l’a souligné …