L’amendement du Gouvernement complète utilement l’équilibre général qui a été recherché dans cet article 21. Je pense que nous sommes d’accord pour ne pas déstabiliser la préfecture de police,surtout en la période particulière que nous vivons en ce moment. Il serait paradoxal, au lendemain de la prorogation de l’état d’urgence ici même, de fragiliser par la loi la préfecture de police.
Pour faire référence à l’expérience que j’ai connue en tant que maire d’arrondissement, j’ai été frappé durant mon mandat de constater que ce qui interpellait principalement nos concitoyens était la dérégulation de l’espace public.
L’article 21 permet de trouver un point d’équilibre pour faire face à ces phénomènes très contemporains de dérégulation de l’espace public, sans qu’il soit nécessaire de créer une police municipale, comme l’estimait déjà Jacques Chirac dans les années 80 : on sait à quel point il y était opposé quand il était maire de Paris.