Bien sûr, les services de lutte contre l’incendie doivent relever de l’autorité du préfet de police, comme d’ailleurs la plupart des missions que nous avons évoquées et qui sont régaliennes.
J’ai entendu beaucoup de contre-vérités. Ce que nous avons proposé, c’est uniquement de permettre à la préfecture de police, particulièrement dans cette période terroriste, de se concentrer sur ses missions d’antiterrorisme, d’ordre public et de lutte contre la criminalité.
Sauf que cela laisse un énorme domaine sans intervention de la police : outre celui de la tranquillité publique, puisqu’il n’y a plus d’îlotage, la mission « Circulation » a été abandonnée par la préfecture de police il y a bien longtemps. En 1980, du temps de Jacques Chirac, elle existait : les policiers étaient 1 200 et contrôlaient 150 points prioritaires. Cela n’existe plus du tout. Aujourd’hui, la police de circulation de la préfecture de police se borne aux accidents, à un petit peu d’ordre public et aux escortes. Il s’agit justement de permettre aux Parisiens de retrouver une force de police locale, comme dans toutes les communes de France qui le souhaitent, pour faire la circulation et le petit îlotage municipal.