C’est un petit amendement sans conséquences…
Dans l’état actuel du droit, sur les axes permettant d’assurer la continuité des itinéraires principaux dans l’agglomération parisienne et donc dans la région Île-de-France, les règles de stationnement et de circulation sont déterminées par le maire de Paris après avis conforme du préfet de police.
Nous proposons par cet amendement qui n’est pas de détail de confier la gestion de ces axes au président du conseil régional d’Île-de-France.
Les voies sur berges, mes cher collègues, qui constituent le principal axe routier traversant la capitale d’est en ouest, sont continûment empruntées par plus de 43 000 véhicules, permettant pour l’essentiel à des Franciliens, je vous l’accorde, de rejoindre leur lieu de travail.
En interdisant la circulation sur les voies sur berges, on sacrifie la qualité de vie des Franciliens, leur capacité à se déplacer. On perturbe des vies de manière excessive. De là vient notre volonté de revenir à quelque chose de plus sérieux et de donner cette compétence au président du conseil régional : sa vision globale permettra de garantir une gestion plus juste – pour vous qui êtes attachés à la justice – et plus efficace des axes routiers.
Au moment où la maire de Paris s’apprête à hériter de nouvelles compétences suite à l’amendement gouvernemental, je propose de lui en retirer quelques-unes et de les confier à la présidente de la région Île-de-France dans le cadre du fait métropolitain régional.