Je rejoins mes collègues qui viennent de s’exprimer, y compris M. Caresche, en développant d’une manière très complète leur argumentation.
Cette affaire des voies sur berges est paradoxale : dans un cas, la loi tend à la métropolisation et à la régionalisation, dans un autre, on revient à une souveraineté parisienne intra muros. Ce n’est pas possible ! La circulation sur ces voies ayant des conséquences y compris en matière de transport public à Paris et en région, mes chers collègues, il n’est pas possible de laisser le pouvoir de les fermer à un seul maire qui, souverainement, tout seul, prend une décision dans son coin au mépris des enquêtes publiques et ce pour des raisons politiques et idéologiques qui lui appartiennent.