La commission a conservé la même approche, l’avis est donc défavorable.
Permettez-moi cependant de lancer un cri de maire, partagé par les 36 000 maires de France : ce n’est pas parce que l’on ne nettoie pas que les rues sont sales, c’est parce que les gens salissent ! Les collectivités dépensent des millions d’euros pour essayer de garder l’espace public propre. Chacun de nos concitoyens devrait considérer qu’il est comptable de cette exigence qui devient aussi une exigence de développement durable. Je le dis, non pas pour conforter la maire de Paris, mais au nom de tous les maires confrontés à ces récriminations.
L’Association des maires de France a réalisé une évaluation sur les coûts dans ce domaine : il en ressort que l’investissement des communes et des intercommunalités en matière de propreté est colossal. Or une partie de ces montants est imputable aux comportements de nos concitoyens.
Cela étant dit, il ne faut pas toucher à l’unité de cette compétence à Paris.