Madame la ministre de la famille, tout à l'heure, il m'a semblé vous voir prendre quelques notes ; cela m'a paru courtois et de bon augure. J'imaginais donc que vous alliez intervenir et je m'en réjouissais, car nous ne profitons guère de votre talent. Je souhaiterais donc que vous nous confirmiez – ce serait une grande satisfaction pour l'opposition – que vous avez définitivement abandonné, et dans l'avant-projet de loi sur la famille et dans tout autre projet, toute perspective de légalisation de la procréation médicalement assistée au-delà des cas dans lesquels elle est actuellement autorisée. C'est en effet ce que l'on peut comprendre à la lecture de certaines informations publiées sur cet avant-projet de loi. En tout cas, ce serait, pour vous, une manière de vous racheter, compte tenu de l'ensemble des mauvaises nouvelles que vous portez. (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC.)