Intervention de Michel Herbillon

Réunion du 14 décembre 2016 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Je voudrais savoir si des études de ce type ont déjà été conduites dans d'autres pays sur des événements de même nature, s'agissant notamment de l'attentat contre les Twin Towers de New York en 2001. Avez-vous pris connaissance des conclusions, s'il y en a eu, de ce type d'études ?

En ce qui concerne les témoignages, j'aimerais savoir si les urgentistes figurent dans votre panel. Ceux-ci ont l'habitude, dans l'exercice de leur profession, d'être confrontés à des situations d'urgence où le pronostic vital est engagé, mais ils se sont trouvés là dans une situation tout à fait particulière. Il me semble intéressant de recueillir leur témoignage, parce qu'ils sont une population spécifique par rapport à ce qu'il s'est passé.

Je me pose la même question pour les journalistes, dont c'est le métier de couvrir des événements parfois dramatiques, mais qui se sont trouvés, eux aussi, dans une situation particulière à Paris. Il y avait même, au Bataclan, un journaliste d'Europe 1 présent dans la salle. Quel traitement accordez-vous à ces deux catégories particulières de témoins ?

Avez-vous l'intention d'étendre ce recueil de témoignages aux événements qui se sont passés à Nice le 14 juillet dernier ?

Enfin, à ce stade, pensez-vous qu'il existe des conditions particulières pour la résilience ? Je pense que ce champ serait intéressant à explorer.

J'aimerais moi aussi que vous nous donniez quelques informations sur le protocole des entretiens, c'est-à-dire le type de questions que vous posez et le type de personnes qui recueillent les témoignages.

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