Merci, monsieur le secrétaire général, pour cet exposé très complet. J'évoquerai trois points.
En tant qu'Assemblée nationale, nous avons donné notre avis sur le « socle européen » de droits sociaux, et la France répondra à la consultation d'ici à la fin de l'année. Ce socle suscite l'espoir, mais quelles sont les perspectives réelles ? S'agit-il seulement pour M. Juncker de se débarrasser d'une demande française ou peut-on vraiment espérer un résultat concret au cours des prochains mois ?
À propos d'Alep, pensez-vous qu'une initiative franco-allemande forte puisse être prise d'ici au Conseil européen, pour que celui-ci envoie un message extrêmement clair et fort ?
Avec l'Italie, nous étions dans un ménage à trois plutôt qu'à deux, et c'était, à mon avis, une bonne chose pour l'Union européenne. Cependant, à la suite du référendum et de la démission de M. Renzi, avec la perspective d'un gouvernement de techniciens qui ne renforcerait guère le rôle de l'Italie, la direction de l'Union européenne ne risque-t-elle pas, à l'heure où la France et l'Allemagne entrent en campagne, de connaître un certain flottement ?