Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, cette fin de l’année 2016 sonne la fin de l’exercice budgétaire et la fin prochaine de la législature. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, notre économie ne va pas bien, car elle vivote. Sans avoir l’ambition, ici, d’attiser une énième querelle de chiffres, j’estime toutefois nécessaire d’en citer quelques-uns. L’objectif d’un déficit public qui atteindrait 2,7 % du PIB en 2017 semble utopique, tandis que le retour sous la barre des 3 % exigé par Bruxelles, qui a exclu début septembre tout nouveau sursis, reste incertain. Les comptes de l’État resteront largement dans le rouge en 2016, avec un déficit qui s’établira à 69,9 milliards d’euros. La dette publique s’établit à la fin du deuxième trimestre à 2 170,6 milliards d’euros, en hausse de 31,7 milliards par rapport au trimestre précédent.