L'une de vos considérations m'a surpris à propos des relations de la Russie avec l'Arménie et avec l'Azerbaïdjan. Jusqu'à présent, en effet, dans le cadre de nos travaux, on nous a plutôt présenté la Russie « en équilibre » vis-à-vis des deux pays afin de contenir les incidents frontaliers tels ceux qui se sont produits avec le Haut-Karabakh en avril dernier, au cours de la « guerre des Quatre jours ». Pouvez-vous approfondir vos affirmations sur ce rôle de la Russie qui serait donc en fait plus déséquilibré que nous ne le pensions, en mettant votre analyse en perspective avec les évolutions qui pourraient avoir lieu dans le cadre du groupe de Minsk ou en dehors de ce dernier, puisque la Russie a des relations bilatérales avec chacun de ces deux pays ?
Ensuite, on nous a affirmé, lors d'une précédente audition, que l'armée turque assurait des formations au bénéfice de l'armée azerbaïdjanaise. Disposez-vous d'informations sur la question ?