C'est sans doute le cas, hélas : ce conflit gelé arrange tout le monde. Je vois mal le futur président des États-Unis créer des difficultés dans la relation bilatérale avec la Russie au sujet du Haut-Karabagh, comme personne n'a souhaité en créer lors de l'invasion américaine de la Grenade en d'autres temps – ou de l'annexion russe de la Crimée. Sans doute est-ce du cynisme, mais ce conflit gelé risque de l'être aussi longtemps qu'Hibernatus.
J'ignore, monsieur Pupponi, si Israël a exprimé une position sur le conflit.