Mes conclusions sont identiques : il faut supprimer l’article 52 car l’ANSES n’a pas besoin de moyens financiers. Elle est en excédent budgétaire de 12 millions d’euros et ses fonds de réserve s’élèvent à 9 millions d’euros. Nous attendrions plutôt d’elle qu’elle s’attache à consommer les moyens qui lui sont alloués pour assurer la sécurité phytosanitaire des hommes et du bétail. Je ne vois pas pourquoi nous augmenterions cette taxe, introduite il y a peu. Je trouve d’autant plus étonnant ce jeu du yo-yo que l’agence visée n’a pas besoin de fonds.
Il serait temps qu’elle consomme ses moyens pour mener une véritable action de pharmacovigilance et de phytopharmacovigilance, en engageant toutes les mesures nécessaires : études, expertises, recommandations, analyses, interventions. Le monde agricole manque cruellement de recommandations, de précisions, de cahiers techniques, bref de tous ces éléments qui rendent les choses faisables et pas seulement dicibles. Se contenter d’augmenter les taxes est un terrible signal envoyé au monde agricole et à ses fournisseurs.
On peut regretter l’époque où l’on arrosait les champs avec le purin des cochons mais ce temps est révolu.