Je souhaite, monsieur l'ambassadeur, vous poser trois questions.
Le rapport de Valérie Fourneyron et François Rochebloine sur la diplomatie sportive indique : « Eu égard aux enjeux colossaux des grands événements sportifs pour certains pays qui en font un outil fort de leur diplomatie d'influence, une personnalité de niveau très politique peut parfois être la véritable autorité décisionnaire et il convient alors que la mise en contact soit appuyée au plus haut niveau. C'était le cas en Azerbaïdjan, hôte des premiers Jeux européens en 2015. » Selon votre expérience, est-ce une spécificité azerbaïdjanaise ou bien un modèle répandu dans le milieu sportif ?
Ensuite, que pouvez-vous nous dire de la structure institutionnelle de la diplomatie sportive de l'Azerbaïdjan ? Y a-t-il des personnalités qui ressortent particulièrement ? Aviez-vous un homologue au sein de l'exécutif azerbaïdjanais ?
Enfin, M. le secrétaire d'État Thierry Braillard nous a dit que les Azerbaïdjanais étaient très friands d'expertise en matière d'organisation des sports. Pensez-vous qu'il y aurait des champs de coopération à explorer avec ce pays ?