Ils vendent malheureusement beaucoup de produits fabriqués sur place, mais cela représente tout de même de la logistique.
La qualité de notre expertise en matière sportive est reconnue. Lors de la mission que j'ai conduite avec M. Jean-Pierre de Vincenzi, directeur général de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP), un organisme créé par le général de Gaulle après notre déconfiture aux Jeux olympiques de Rome en 1960, nous avons essayé d'expliquer qu'un institut de préparation du sport de haut niveau, avec un volet médical, pouvait être intéressant. Nous l'avons fait dans plusieurs pays, et certains, que ce soit le Brésil, l'Inde, la Chine, l'Azerbaïdjan, sont aujourd'hui intéressés par l'idée de créer des « INSEP » locaux. Nous avons en effet, avec l'INSEP, un des instituts les plus réputés au monde, qui entraîne énormément de champions. Sebastian Coe, qui a dirigé la candidature de Londres et les Jeux olympiques de Londres en 2012, rappelle souvent qu'il s'est entraîné, jeune, avant de devenir champion olympique, à l'INSEP.
Avec l'INSEP, avec notre recherche médicale, avec nos systèmes de détection et de formation de jeunes champions, pour le football, le tennis, le judo, nous avons une très bonne réputation, et c'est un modèle qui est en train de se développer à l'étranger, par exemple en Chine pour le football. Cette diffusion de notre expertise a des retombées économiques puisque tout cela est évidemment payant.