Alors oui, mesdames, messieurs, j’ai la conviction que nous avons fait collectivement oeuvre utile et que nous pouvons, ce soir, regarder sans rougir celles et ceux qui, il y a trente et un ans, ont ouvert la voie en votant la première loi Montagne, une loi fondatrice, dont nous avons su conserver l’esprit tout en l’adaptant aux enjeux du temps présent.
À titre plus personnel, je garderai le souvenir d’une formidable aventure humaine et d’un moment fort de notre vie parlementaire où nous avons su nous rassembler, au-delà de nos sensibilités respectives, pour faire valoir l’intérêt supérieur de la montagne. C’est suffisamment rare dans notre vie publique, tellement agitée, trop agitée, pour être souligné et apprécié.