En tant que président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, je me réjouis de la présence de Russes de bonne compagnie dans ma région. L'attitude parfois rude que l'on a vis-à-vis de la Russie ne renforce-t-elle pas une réaction de fierté blessée nourrissant le nationalisme, qui fait l'affaire du pouvoir de Poutine ? Ne portons-nous pas, dès lors, une part de responsabilité dans son maintien au pouvoir ?