D'après votre exposé, Monsieur l'Ambassadeur, la politique intérieure comme extérieure de la Russie obéit à une même logique : préserver les intérêts russes en utilisant la position déterminante du pays dans le monde multipolaire, qui lui donne le pouvoir dire « non » et, de temps en temps, de se rapprocher de l'un ou l'autre des camps, jouant de cette possibilité comme d'un chantage.
Existe-t-il aujourd'hui une opposition intérieure réelle et structurée à Vladimir Poutine qui incarne, à lui seul, le pouvoir en Russie ? Dès lors que les 140 millions de Russes commencent à sourire au monde extérieur, peut-on espérer – et à quel terme – une évolution plus démocratique de ce pays ?