L'Azerbaïdjan est le quatre-vingt-dix-huitième client de la France – le quatrième au sein de la Communauté des États indépendants (CEI), derrière la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan, avec 2,4 % des exportations françaises dans la région. Certes, c'est le premier partenaire commercial de la France dans le Caucase, mais notre solde reste déficitaire, à cause des hydrocarbures, et nos exportations se sont contractées en 2015.
Je ne porte pas d'appréciation sur le pays lui-même. Il ne figure simplement pas en « pôle position » dans la hiérarchie des pays auxquels nous devons consacrer du temps et de l'énergie. Il n'est pas dans un angle mort, car des choses s'y passent, mais, pour le dire crûment, ce n'est pas un pays auquel je consacre beaucoup d'équivalents temps plein (ETP).