C'est une vérité qu'il faut connaître. La définition même de ce qu'est un investissement ne fait pas consensus, et les écarts sont parfois spectaculaires.
Selon la Banque de France, le montant de nos investissements en Azerbaïdjan s'élève à 78 millions d'euros. C'est franchement absurde ! Nous sommes le cinquième investisseur en Azerbaïdjan, et les seuls investissements de Total se chiffreraient plutôt en centaines de millions d'euros, sinon en milliards.
Une difficulté majeure tient à l'identification de l'origine des investissements dans un certain nombre de pays, les structures porteuses de ces investissements n'apparaissant tout simplement pas comme des structures françaises. La Banque de France pourra ainsi indiquer que tels investissements proviennent des îles anglo-normandes, des Bahamas, etc. En poste en Australie, j'avais moi-même constaté que les Bahamas y étaient le deuxième investisseur étranger !