C’est enfin, pour nous, la nécessité de rester fidèle aux valeurs universelles qui correspondent aux discours que les peuples du monde ont toujours attendus de la France et aimés. Ce n’est que bon sens de considérer que l’on ne peut pas fonder l’avenir d’un pays autour d’un homme et d’un régime responsables de plus de 300 000 morts et du déplacement ou de l’exil de plus de la moitié de sa population, un homme qui n’a pas hésité à systématiser la torture, à recourir aux armes chimiques. Sur ce sujet aussi, il nous revient, notamment dans la perspective politique qui se présente au pays, de faire preuve non seulement de la plus grande clarté, mais aussi de la plus grande fermeté.