Mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Christophe Castaner, votre question est claire : quels nouveaux droits pour les actifs ? Quelle sécurisation des parcours professionnels ? Quelles aides pour les personnes à la recherche d’un emploi ? Vous avez raison de souligner que deux projets bien différents s’affrontent et de rappeler les interventions de tel ou tel candidat ou de ses porte-parole. Supprimer le compte pénibilité, c’est être convaincu qu’il n’existe pas d’injustice liée à la différence d’espérance de vie ; mettre fin aux emplois aidés, c’est considérer qu’il n’y a pas de sens à offrir une chance à un jeune ou à un demandeur d’emploi ; plafonner les allocations sociales, c’est dire au fond, comme on l’entend parfois, que tous les précaires sont des profiteurs. À cet arsenal, il faut ajouter la suppression des indemnités chômage pour les personnes qui ne recherchent pas asses activement un emploi. Ce sont de vieux réflexes ! Chercher des coupables, opposer les bons aux mauvais et alimenter le « précariat », voilà ce que nous combattons, alors que vous, mesdames et messieurs les députés de l’opposition, vous niez jusqu’à son existence.
Nous, nous le combattons, avec la garantie jeunes, qui permet de donner aux jeunes en situation de précarité une nouvelle chance pour former un projet professionnel. Nous le combattons également avec les emplois d’avenir : trois jeunes sur quatre en emploi d’avenir ont bénéficié d’une formation ! Nous le combattons également avec la prime d’activité.