Rien n’est plus faux. Qu’avons-nous fait depuis quatre ans et demi ? Nous donnons plus de marge aux acteurs de l’entreprise, direction et organisations syndicales, sur l’organisation du temps de travail pour qu’ils puissent s’adapter. D’ailleurs, ils s’en emparent : j’en veux pour preuve l’accord majoritaire signé hier chez Renault. Si des adaptations sont souhaitées par les acteurs de terrain, elles doivent être décidées par un accord majoritaire, et non pas par un accord qui aurait recueilli 30 % des suffrages, comme c’était le cas auparavant.
Là où la droite sombre dans la caricature de la dérégulation totale du temps de travail, nous préservons un acquis majeur qui doit être inscrit dans l’ordre public social, dans la loi : la durée des 35 heures hebdomadaires de travail.
Avec la loi travail, nous avons refusé le statu quo, mais notre projet, c’est la démocratie sociale, ce n’est pas la jungle.