Ce sera sans doute beaucoup moins demain lorsque vous serez passés par là, mais aujourd’hui, il s’agit d’un million de fonctionnaires.
Est-ce un drame que des personnes qui font leurs premiers pas dans l’éducation nationale se rendent compte que finalement l’enseignement n’est pas fait pour eux et décident de se reconvertir ? Est-ce, a contrario, un drame que des personnes, au demeurant de plus en plus nombreuses, qui ont commencé une carrière dans un autre secteur professionnel décident de se reconvertir dans les métiers de l’enseignement ? Je ne vous entends guère commenter ce phénomène, mais il existe !
C’est ainsi, la vie professionnelle a changé. On peut être amené à bouger, c’est ce qu’on appelle la mobilité et cela concerne aussi les professeurs.
Le 12/01/2017 à 04:37, Laïc1 a dit :
C'est forcément un drame : elles ont fait un master 1, master 2, elles arrivent entre 23 et 25 ans dans leur premier poste, elles ont tout investi pour cela, et voilà que, patatras, le métier pour lequel elles ont investi toute leur jeunesse ne leur convient pas ! Que de temps perdu, et pour faire quoi ensuite ? Elles n'ont d'autre formation que celle qui mène au métier de professeur des écoles, si elles veulent faire autre chose, elles vont devoir faire une autre formation dans un autre domaine sur plusieurs années. Et rappelons que plus elles travailleront tard, si encore elles trouvent un emploi après leur nouvelle formation, plus cela retardera leur départ à l'âge de la retraite, Elles vivront donc une vieillesse désargentée, dans la misère, car elles auront commencé à travailler tard du fait de l'échec de leur formation initiale. Et cela ne serait pas un drame ?
Quant aux personnes qui ont commencé une carrière dans un autre secteur professionnel, elles peuvent également renoncer à ce métier au cours de la première année, se retrouver dans le premier cas, l'un n'empêche pas l'autre, et cela est encore dramatique.
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