Il permet à chaque élève, de la sixième à la troisième, de faire plusieurs fois l’expérience de visiter des entreprises, d’accueillir des entrepreneurs ou des salariés dans la classe, de voir des mini-entreprises, pour découvrir davantage ce monde avant de s’y plonger et de décider de son orientation en classe de troisième.
Vous aurez noté par ailleurs que, toujours pour améliorer cette orientation, les lycéens qui arrivent en classe de seconde professionnelle sont désormais autorisés, jusqu’aux vacances de la Toussaint, à changer d’orientation si celle qu’ils ont choisie leur déplaît ou ne leur convient pas. Nous luttons donc ainsi contre l’orientation subie.
Vous aurez enfin noté que nous avons créé dans tous les bassins d’emploi de France – cela n’existait pas auparavant – 330 pôles de stages destinés à trouver des stages pour les lycéens professionnels ou les stagiaires de troisième qui n’en trouvent pas par eux-mêmes.
Pour ce qui est des apprentis, les réponses vous ont souvent été apportées. Une partie d’entre elles dépend du ministère de l’emploi mais je puis vous indiquer, pour ce qui me concerne, que le ministère de l’éducation nationale développe de plus en plus l’apprentissage sous statut scolaire. Nous en étions, de mémoire, à 40 000 élèves en 2012 et nous nous sommes fixé l’objectif d’en toucher au moins 10 000 de plus. Nous sommes en train d’atteindre cet objectif et il faudra aller plus loin.
Par ailleurs, nous développons aussi les partenariats entre les lycées professionnels et les centres de formation d’apprentis – CFA – qui permettent par exemple de disposer de plateformes communes sur lesquelles lycéens et apprentis se retrouvent pour mener à bien des projets. Ces partenariats permettent aussi aux apprentis, auxquels vous vous intéressez en réalité assez peu,…