En 2010, soit, en tout cas avant 2012 et vous le savez parfaitement.
Pour en revenir à l’enquête PISA qui nous intéresse, il faudra attendre 2019 – cela exige de la patience, je le sais – pour juger des effets de notre politique.
Pour répondre à votre question, monsieur le député, sur l’autonomie des établissements scolaires, je dirai que cela dépend de ce que l’on entend par autonomie. On voit bien qu’à droite et à gauche de l’échiquier politique, nous n’avons pas du tout la même conception de l’autonomie.
S’il s’agit d’une autonomie pédagogique, c’est-à-dire de la capacité donnée aux équipes d’adapter leur pédagogie et les réponses à apporter aux besoins de leurs élèves en consacrant plus de temps au français ou aux mathématiques en fonction de leurs difficultés, ou encore à l’art ou à la découverte du monde professionnel, c’est une bonne chose. C’est précisément ce que nous avons voulu développer dans le cadre de la réforme du collège…