La pré-scolarisation des enfants de deux ans est aujourd’hui en constante progression. Nous avons notamment voulu l’accomplir dans les réseaux d’éducation prioritaire. Sachez que dans l’éducation prioritaire, nous sommes à quelque 22 % d’enfants de deux ans pré-scolarisés, contre 11 % en 2012. Il nous faut aller plus loin : l’objectif est 30 %. Un travail doit être conduit avec les caisses d’allocations familiales et les collectivités locales pour ouvrir davantage de classes et convaincre les parents de scolariser leurs enfants.
Quant à la priorité au primaire, c’est ce dispositif « plus de maîtres que de classes », dont nous avons tiré le bilan pas plus tard que tout à l’heure avec le comité de suivi. Je vous assure que c’est un beau succès. Il faudra veiller à ce qu’il ne soit pas détricoté. Nous avons vu des enfants de CP et de CE1 qui retrouvent goût aux apprentissages et acquièrent la maîtrise du langage et des mathématiques, mais aussi des enseignants qui sortent de la solitude, qui sont accompagnés et aidés par l’enseignant surnuméraire, qui « débriefent » avec lui et améliorent ainsi leurs pratiques pédagogiques. Nous avions jusqu’à présent créé quelque 3 200 de ces dispositifs ; à la rentrée 2017, il y en aura 1 900 de plus ! Cela nous permettra de couvrir l’ensemble des écoles de l’éducation prioritaire. Je crois que c’est une très bonne nouvelle.