…que, depuis 2012, le Gouvernement a fait de l’éducation nationale sa priorité. Cette place prééminente s’est traduite par des choix budgétaires qui ont garanti solidité et pérennité en termes de moyens et d’effectifs. Jamais, durant cette législature, l’engagement en faveur de l’éducation n’a faibli. Jusqu’à la rentrée prochaine, au moins, nous sommes assurés que des moyens financiers et humains substantiels lui sont alloués.
Ainsi la rentrée 2017 verra-t-elle la poursuite des créations de postes. Vous avez annoncé, madame la ministre, un apport significatif en direction de l’enseignement primaire. Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet, même si vous avez déjà développé ce thème durant cette séance ? Quel est le devenir du dispositif « plus de maîtres que de classes », qui a vraiment fait ses preuves dans l’éducation prioritaire ? Des problématiques spécifiques demeurent dans les zones rurales, les zones de montagne. Par ailleurs, le secondaire doit accueillir plus de 40 000 élèves supplémentaires à la rentrée. Pour sa part, l’enseignement professionnel, comme vous l’avez dit, mérite aussi d’être choisi, mieux connu et reconnu.
La rentrée 2017, que vous avez pensée et préparée avec vos services, doit permettre aux élèves et aux enseignants, dans la logique qui prévaut depuis 2012, d’effectuer la rentrée dans un climat serein, animés par la conviction que l’école de la République joue un rôle essentiel dans l’avenir et la réussite de tous. Pourriez-vous nous préciser, madame la ministre, même si cela vous force à vous répéter, les principes qui fondent vos choix et les priorités que vous retenez pour la rentrée 2017 ?