Cette crise sanitaire révèle vos échecs, en particulier s’agissant de la coopération public-privé, de la considération envers la médecine de ville, qui soulagerait avantageusement l’activité hospitalière, et de la prévention vaccinale – le taux de vaccination contre la grippe est en effet beaucoup trop faible, tant pour la population que pour les soignants. Non, tout ne va pas bien !
En dépit des alertes de Santé publique France, vous n’avez pas anticipé une prise en charge à la hauteur de l’enjeu sanitaire. En effet, dès le mois d’octobre 2016, Santé publique France a indiqué que le virus de la grippe 2016-2017 était de type H3N2, proche de celui qui contribua, il y a deux ans, à une surmortalité de 18 000 personnes.
Madame la ministre, l’heure est grave. Comment allez-vous rassurer les Français, qui ne comprennent pas cette situation, ainsi que les médecins et soignants, qui vivent très mal votre réaction tardive pour gérer cet épisode hivernal ?