Monsieur le député, soyons sérieux, et éloignons-nous des caricatures auxquelles vous nous avez habitués.
Que nous disent les chiffres ? Que le flux d’élèves constaté entre l’enseignement public et l’enseignement privé à la rentrée 2016 est de 0,2 %. Il s’agit d’une évolution marginale, constatée depuis des années – depuis vingt ans, pour être précis. Si je prends votre académie, les chiffres reflètent l’effet de la démographie : il y a, certes, 121 élèves supplémentaires dans le privé, mais il y en a également 191 de plus dans le public. Le secrétaire général de l’enseignement catholique admet lui-même cet effet démographique.