Intervention de Pascale Boistard

Séance en hémicycle du 11 janvier 2017 à 15h00
Débat sur la fibromyalgie

Pascale Boistard, secrétaire d’état chargée des personnes âgées et de l’autonomie :

Monsieur le député, vous avez raison d’évoquer, d’une manière générale, la question de la prise en charge de la douleur, car la souffrance physique ne doit pas être une préoccupation secondaire dans la prise en charge des malades chroniques. C’est pourquoi 259 SDC ont été créées ; elles prennent actuellement en charge 210 000 patients en file active. Leur mission principale est d’appréhender la douleur chronique, avec une prise en charge reposant d’abord sur une démarche évaluative puis sur un traitement.

Ces structures ont une organisation sur deux niveaux, avec des consultations, qui ont un rôle de proximité, mais aussi des fonctions d’expertise. L’organisation pluriprofessionnelle des SDC repose sur un trinôme composé d’un médecin, d’un infirmier et d’un psychologue. Ces professionnels de santé possèdent, outre leur qualification initiale, une formation universitaire spécifique à la prise en charge de la douleur. Par ailleurs, l’équipe reste en contact étroit avec le médecin traitant du patient, qui reste le pilier de la prise en charge, mais aussi avec des médecins spécialistes, selon les pathologies associées à la douleur.

La commission d’enquête a proposé de diffuser l’annuaire national recensant les structures de prise en charge de la douleur chronique sur le territoire. Le Gouvernement est favorable à cette diffusion auprès des médecins généralistes et des médecins spécialistes de second recours.

Enfin, vous l’avez rappelé et je l’ai déjà évoqué tout à l’heure, l’article 94 de la LFSS pour 2017 prévoit la mise en place, pour une durée de trois ans et à titre expérimental, de parcours de soins et de prise en charge des personnes souffrant de douleurs chroniques, financés par le fonds d’intervention régional. J’ai également déjà indiqué que le cahier des charges de cette expérimentation est en cours de finalisation. Nous avons vraiment à coeur de prendre en charge la dimension de la douleur, qui, je le répète, n’est pas secondaire.

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