Je n’accepterai pas qu’en marge de ce débat soit ouvert un procès à charge contre l’élevage français. L’élevage est une composante historique de l’agriculture française. Il façonne nos paysages, il s’inscrit dans notre culture alimentaire – n’en déplaise à ceux qui font des choix différents, que je respecte par ailleurs –, il est un pilier de l’économie rurale tout comme il est une composante indissociable de l’agro-écologie.
Aussi je souhaite que nous légiférions, non pour affaiblir davantage notre filière d’élevage, mais au contraire pour la renforcer et lui permettre d’être mieux protégée face aux difficultés qu’elle traverse.