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…bien payé, assis derrière une chaîne d’abattage pour la surveiller, comme un gendarme ! Cela poserait des problèmes importants. Certains évoquent le sentiment de suspicion que les salariés pourraient ressentir s’ils étaient filmés. Combien plus se sentiront-ils épiés si une sorte de gendarme se tient en permanence dans leur dos !
Si nous voulons instituer un contrôle dans les abattoirs, il faut le faire en ayant recours à une technique plus moderne : la vidéo. On ne peut pas le faire en plaçant un vétérinaire derrière tout le monde ! Tout cela, sans parler du problème de seuil : pourquoi seuls les abattoirs de plus de cinquante salariés seraient-ils concernés ? Cette façon de discriminer les abattoirs selon leur taille n’est pas pertinente au regard de la question dont nous débattons.
Je souhaite donc que cet article soit supprimé, non pour amoindrir le contrôle des abattoirs, mais pour favoriser un système de vidéo, à condition qu’il soit bien encadré et mis en place après une vraie négociation. Nous devrons mettre les choses au point afin que cette nouvelle exigence soit acceptable – elle peut l’être, nous le savons, car nous avons déjà commencé à travailler sur ce sujet.
Compte tenu de ces explications, je vous demande d’adopter cet amendement de suppression.