J’avoue être très surpris de la réponse du ministre, car on va multiplier les contentieux. Certaines associations vont agir en procureurs et, au nom d’un supposé intérêt de l’animal, pénétrer dans les élevages, dénoncer et mettre en cause.
Peut-être, en dernière analyse, le jugement rendu ne sera-t-il pas défavorable à l’éleveur, mais imaginez les conséquences – je pense à la durée des procédures, au coût, au fait d’être mis en cause et aux caricatures qui auront été faites. Au final, toutes les formes d’élevage risquent d’être montrées du doigt.
Monsieur le ministre, autant je comprends l’attitude de notre collègue Mme Abeille sur ce sujet – elle a le droit de défendre ses idées, et il me semble tout à fait logique qu’elle le fasse –, autant je comprends mal la vôtre : vous êtes ministre de l’agriculture, et donc des éleveurs. Comment pouvez-vous donc tenir une telle position ?