Avant de présenter l’amendement no 66 , je veux dire à M. Le Fur que ce n’est pas la peine de jeter l’opprobre sur des associations comme L214 ; nous savons tous que sans leur action, nous ne serions pas en train de débattre de ce sujet ce soir. Il convient donc de remettre les choses à leur juste place. Nous ne sommes pas là pour parler des éleveurs et de la manière dont ils élèvent leur bétail, nous sommes là pour parler des abattoirs.
Pour en revenir à l’amendement no 66 , il s’agit de réintroduire un peu d’humanité dans le traitement que nous faisons subir aux animaux, en particulier s’agissant des bêtes qui ne sont pas abattues dans les douze heures suivant leur arrivée dans le lieu d’abattage, en veillant à ce qu’elles soient au moins nourries et traitées correctement. À défaut, cela constituerait un mauvais traitement, au sens du premier alinéa de l’article L. 215-11 du code rural et de la pêche maritime.