Je regrette que nous n’ayons pas pu avancer sur le problème posé par l’abattage rituel. Nous avions une occasion de le faire dans une ambiance constructive et consensuelle ; de telles conditions ne se retrouveront peut-être pas avant longtemps.
J’en viens à l’amendement, qui répond, lui aussi, au souci d’améliorer le niveau de formation des ouvriers qui travaillent dans les abattoirs.
Ces personnels doivent en effet mettre à jour leurs compétences en fonction de l’évolution des connaissance. S’il existe des gestes répétitifs, c’est bien ceux pratiqués par ces ouvriers ! Or la répétition, au millimètre près, du même geste pendant des années peut avoir des conséquences néfastes sur la qualité du travail, voire contribuer au développement de troubles musculo-squelettiques. Pourtant, les connaissances évoluent et on peut toujours améliorer les techniques.
En outre, la participation à une formation continue et un effort de remise à niveau sont valorisants pour les personnels concernés. C’est une donnée non négligeable quand on sait à quel point le recrutement des personnels des abattoirs est difficile. Toute mesure permettant de mettre en valeur le travail de ces ouvriers, qui accomplissent une tâche difficile, est donc intéressante et positive.