L'ensemble des responsables politiques admettent qu'il faut décentraliser la formation professionnelle et la confier aux régions mais, dès qu'ils sont au pouvoir, ils recentralisent l'ensemble du dispositif ; je pense en particulier à M. Wauquiez, qui a agi ainsi sous la précédente législature. On peut se poser la même question aujourd'hui. De fait, et c'est normal, les régions assurent l'essentiel du financement de l'AFPA, l'intervention de l'État étant bien moindre, quoique supérieure aux ressources issues du marché privé – il est vrai, cependant, qu'il n'est pas dans la culture de l'AFPA de conquérir des parts de marché.
Dès lors que, comme vous l'avez indiqué, monsieur le rapporteur, le nouveau statut ne suffira pas à assurer la pérennité de l'AFPA, des contreparties ont-elles été obtenues, en matière d'organisation, par exemple, dans le cadre des négociations entre l'État et l'AFPA ?